lundi 21 novembre 2011

Montpellier lutte contre les cambriolages

La ville de Montpellier, en collaboration avec la préfecture de l'Hérault, renforce ses mesures contre les cambriolages.
 
Ainsi, le dispositif de surveillance des appartements et maisons des habitants de Montpellier, Lattes et Pérols qui sont en vacances a été perfectionné par l'instauration d'un site Web. Désormais, les Montpelliérains et leurs voisins des deux communes n'ont plus besoin de se déplacer dans un commissariat. Il suffit de remplir un formulaire pour que la police assure des passages réguliers au domicile du vacancier.
 
Si la mairie de Montpellier et la préfecture de l'Hérault s'engagent à tel point à aider les habitants de trois communes à se protéger contre les cambriolages, ils ont certainement leurs raisons. Et, effectivement, depuis 1960, la délinquance générale à Montpellier a augmenté de 11 pour cent et les cambriolages même de 12,5 pour cent. Ainsi, le taux de cambriolage à Montpellier est de plus de 2,5 fois plus important qu'au niveau national.
 
Les victimes des cambriolages ne sont pas forcément les plus riches. Les butins les plus convoités sont des ordinateurs, des consoles de jeu, les téléviseurs et les téléphones portables.
 
Au contraire de ce que pensent beaucoup de Montpelliérains, le risque n'est pas le plus élevé pendant la nuit, mais plutôt en fin d'après-midi ou au début de la soirée, au moment d'un va-et-vient incessant dans les immeubles qui rend les voisins moins vigilants. C'est pourquoi la police a mis en place à certains points du département des contrôles systématiques des cargaisons des voitures, notamment à "l'heure chaude" en fin d'après-midi.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

lundi 7 novembre 2011

Les intempéries à Montpellier : inondations, dépressions et rhumes

Lorsqu'il pleut à Montpellier, personne n'est préparé : plus de 20 personnes sur la cinquantaine de Montpelliérains interrogés par Montpellier Presse Online ne possèdent pas de parapluie, et plus de 10 personnes n'ont même pas d'imperméable...
 
Officiellement, le bilan de cette semaine de pluie et oranges extraordinaires pour un département du Midi n'est pas trop mauvais : selon la préfecture, 1549 sapeurs-pompiers - dont 500 volontaires - se sont activés dans le Hérault pour aider les victimes de l'eau, intervenant exactement 442 fois. Malgré leur engagement, il y a toujours une vingtaine de routes qui sont bloquées par des inondations, et à Lodève et Aniane, la seule eau potable est vendue en bouteilles.
 
Toutefois, pas tout le monde prend à la légère le bilan des intempéries. Ce que le rapport de la préfecture trace avec les mots "Une victime est à déplorer" laisse réfléchir pas mal de gens. "Une société comme la nôtre", exprime un Monsieur dans la cinquantaine l'inquiétude générale, "peut-elle 'permettre' la mort d'un SDF, même dans une situation extraordinaire ? Oui, bien sûr", ajoute-t-il avec une voix sarcastique, "il ne s'agit 'que' d'un SDF, mais une vie est une vie, n'est-ce pas ?
 
Ceci à part, les habitants de l'Hérault se plaignent d'un grand nombre de rues inondées qui ne sont pas entrées dans les statistiques de la préfecture. "Dans notre rue", raconte une dame de Pérols, "coulait une véritable rivière. La nuit, les gens se sont précipités pour monter les voitures sur les trottoirs. Mais personne n'a appelé les pompiers", ajoute-t-elle, "la mairie n'a probablement jamais su que la rue était inondée." Scénario similaire à Prades-le-Lez : "J'avais peur", explique une habitante, "que ma voiture serait emportée par les flots dans la rue."
 
Avec les pluies, la vague des grippes et des rhumes est arrivée. Mais pire qu'un nez qui coule : les dépressions qui se sont emparées des personnes qui ont l'habitude de planifier leurs loisirs sans se soucier de la météo. "À Montpellier, les gens annulent leurs rendez-vous dès qu'il pleut. Ils ne bougent tout simplement plus", déplore une dame dans la trentaine qui, comme elle dit, est "familière" avec les pluies parisiennes. "Ainsi, les jours de pluie sont affreux. On reste seul devant la fenêtre et regarde l'eau tomber... Ça donne envie de s'enfuir. Ou de se suicider."
Texte : copyright 2011, Doris Kneller