vendredi 16 décembre 2011

Hélène Mandroux et les services de secours de Montpellier

Lorsque, comme chaque année à la même époque, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, fait la tournée des services de secours de la ville, il est temps de réfléchir à l'efficacité de ces services, à leur proximité avec les Montpelliérains et, aussi, à la question si les Montpelliérains ont développé le réflexe d'y faire appel, en cas de besoin.
 
Les Montpelliérains connaissent bien l'Hôtel de Police près du Lez avec le Commissariat Central et la caserne des pompiers à Mosson que Hélène Mandroux visitera lundi prochain. Selon un sondage réalisé par l'équipe de Montpellier Presse Online auprès d'une trentaine des habitants de Montpellier, tout âge confondu, les Montpelliérains sont fiers de leurs pompiers et apprécient leur efficacité. L'Hôtel de Police, par contre, évoque des sentiments contradictoires - d'un côté, la présence du Commissariat est considérée comme nécessaire, d'un autre côté, quelques-unes des personnes interrogées partagent l'opinion d'une dame d'une quarantaine d'années qui proclame que "c'est bien beau d'avoir des policiers, mais il vaut mieux de ne jamais avoir affaire à eux..."
 
Toutefois, il y a toujours des personnes qui ne savent pas distinguer les différents services de la force de l'ordre. Ils confondent l'Hôtel de Police avec la police municipale et critiquent le Commissariat pour des services qui, selon eux, ne sont pas rendus par les policiers de la ville. "Ils ne sont pas là pour nous", critique un monsieur d'une soixantaine d'années, "ils ne sont jamais là où on a besoin d'eux."
 
Lorsqu'on évoque les services des maladies infectieuses, de cardiologie et de médecine générale à l'Hôpital Arnaud de Villeneuve, également sur la liste des visites de Hélène Mandroux, beaucoup de Montpelliérains ne font que hausser les épaules. "Pourvu que j'aie jamais besoin d'y mettre le pied", remarque une étudiante, et une dame d'une quarantaine d'années prononce ce que d'autres n'osent à peine penser : "On sait que ces services existent, mais dans la vie de tous les jours, on ne veut pas le savoir. Moins on en parle, mieux ça vaut."
 
Les bénévoles du Samu social, de la quatrième station de l'inspection de Hélène Mandroux, évoquent généralement de l'admiration. "Formidable", assure un Monsieur d'une trentaine d'années, "vraiment formidable. Ces gens-là font beaucoup de bien." Toutefois, à la question s'il pourrait nommer les services rendu par le Samu social, il reste vague : "Il s'occupe des pauvres et aide les gens dans le besoin."
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

mercredi 14 décembre 2011

Exposition d'art à St Ravy : la consommation et "Tout doit disparaître"

C'est une exposition qui tombe "à pic". Au milieu de la saison qui se veut la plus orientée vers la consommation, trois créatrices issues de l'éco le des Beaux-Arts à Montpellier se sont réunies pour se moquer un peu de la société de la consommation, mais surtout pour faire réfléchir et communiquer leurs propres réflexions.
 
L'exposition à la Galerie St Ravy où Elizabeth de Marcy Chelin, Chloé Formosa et Ganaëlle Maury - avec participation de Séverine Sayn, Emilie Roy, Joanna Carillo, Romain le Roux, Léa Navarro et Marielle Rossignol - présentent les œuvres créées dans leur atelier à Montpellier, nommé "La Capsule". Un peu ironiquement, les trois artistes l'ont appelée "Tout doit disparaître", une allusion à tout ce que, dans notre culture, est inutile et superflu. Elles montrent leur créativité et, en même temps, elles s'interrogent - et interrogent le public - sur la vie et la mort, la consommation et le quotidien.
 
Les installations que le public découvrent à St Ravy se veulent ludiques, même éphémères - tout comme la consommation. Les artistes veulent que le public puisse interagir avec leurs créations, les toucher, déplacer, participer. Les dessins figurent à côté de l'art plastique qui s'harmonise avec la couture, l'illustration et les expressions sonores de Gaëlle Scali.
 
Elizabeth de Marcy Chelin qui n'a pas seulement passé le Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique à l'école des Beaux Arts de Montpellier, mais est aussi titulaire du Higher School Certificate de Cambridge, est une artiste pluridisciplinaire. Elle crée des broderies, des dessins, des collages, elle prend des photos et écrit aussi des textes.
 
Chloé Formosa, également diplômée de l'école des Beaux-Arts à Montpellier, est spécialisée au dessin et crée des installations en bois. Elle revendique l'influence du surréalisme, de l'absurde, du symbolisme et de la science. Elle dit de son travail qu'il se situerait souvent "à la frontière entre l'illustration et l'art", parlant de la condition humaine au quotidien.
 
Ganaëlle Maury, comme ses deux collègues diplômée de l'école des Beaux-Arts à Montpellier, crée dans le domaine du Webdesign, le graphique design et la communication visuelle. Elle dit d'elle-même qu'elle fait pénétrer dans l'art des éléments étrangers à l'art pour interroger les valeurs des préoccupations quotidiennes de notre société.
 
L'exposition se tient à la Galerie St Ravy à Montpellier, du 16 au 24 décembre 2011.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

dimanche 4 décembre 2011

Hélène Mandroux, présidente des villes universitaires

La ville de Montpellier n'est pas seulement connue plus ou moins partout dans le monde pour son système de trams et de parkings, elle ne tient pas seulement la première place dans le palmarès des villes où les Français ont envie de vivre, et elle n'est pas seulement nommée la Capitale française de la biodiversité - en plus de tous ces honneurs, son maire est aussi la Présidente de l’Association des Villes Universitaires Françaises (AVUF).
 
Il est vrai que les étudiants se sentent bien à Montpellier - ce n'est pas pour rien que Montpellier tient la troisième place dans le palmarès des villes étudiantes. Ainsi, ce n'était que naturel que la ville près de la Méditerranée a été choisie pour accueillir le "Cycle de colloques Européens" traitant du rôle des villes dans l'Europe universitaire auquel une centaine de représentants de la France et l'Europe ont participé.
 
Ainsi, on a discuté sur la nature des relations entre les universités et les territoires. L'AVUF a constaté que, dans les dernières années, les villes ont largement investi dans les universités et qu'il serait temps de se rendre compte de l'impact de ces investissements sur l'économie locale. Les représentants des villes étudiantes étaient d'accord que la réputation de l'université d'une ville "déteint" sur celle de la ville elle-même.
 
À la fin de la rencontre, les membres de l'Association des Villes Universitaires de France ont décidé en unanimité que Hélène Mandroux, maire de Montpellier, mérite de rester la présidente de l'association pour les trois ans à venir.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller