vendredi 9 mars 2012

Télé à Montpellier : Tournage de "Lignes de Vie"

Personne ne sait, en ce moment, ce que deviendra l'ancien hôtel de ville. Il y en a qui souhaitent le voir à la disposition de manifestations culturelles sur Montpellier, d'autres préfèrent le vendre. Entre le 5 mars et le 19 juin, de toute manière, il est destiné à héberger le bureau de tournage d'une nouvelle série télévisée, "Lignes de Vie". La série sera produite par Télé Images Productions, avec le soutien financier de la région Languedoc-Roussillon et avec Adeline Darraux comme maîtrise en scène.
 
L'histoire raconte la vie de deux amies d'enfance qui ont fait des choix de vie différents : l'une se consacre entièrement à sa famille, l'autre est devenue journaliste. Toutefois, leur vie bouscule au moment où un ancien amour apparaît. Elles sont prêtes à tout quitter, au risque de tout perdre...
 
On ne peut pas dire qu'il s'agit d'une série sur Montpellier - mais la ville sera présente, mise en valeur... au grand plaisir du maire Hélène Mandroux et de son équipe. Non seulement que, de nouveau et encore plus qu'avant, on va parler de Montpellier, et la ville entrera au salon de tous les enthousiastes des séries télévisées. Il y a aussi un espoir d'emploi. La production embauchera sur place des techniciens et des figurants.
 
Finalement, on ne peut pas non plus négliger l'aspect des retombés financiers direct et à moyen terme. Déjà, l'équipe de tournage logera dans des hôtels montpelliérains et mangera dans des restaurants montpelliérains - la municipalité compte sur un chiffre d'affaires d'entre 50.000 et 150.000 euros par semaine. Ensuite, on attend les fans qui auront envie de visiter la terre de leurs héroïnes...
Texte : copyright 2012, Doris Kneller

mercredi 29 février 2012

Le 14e Printemps des Poètes à Montpellier

Pour les Montpelliérains, le début du printemps se confond inévitablement avec le Printemps des Poètes. En 2012, la rencontre de la poésie est consacrée au thème des "Enfances". On parle de la question de la littérature - et notamment de la poésie - pour les enfants, mais les manifestations tournent surtout autour de la question, comment les poètes voient l'enfance... la leur, celle d'antan et celle de nos jours.
 
Lors de la soirée de l'ouverture - le 5 mars à 18.30 heures - les Montpelliérains auront l'occasion de rencontrer le poète et écrivain Jean Joubert qui, avec Madeleine Attal, lira des extraits des œuvres "Les sabots rouges", "Les enfants de Noé", "Mademoiselle Blanche", "l'Homme de sable", "Anthologie personnelle" et "État d'urgence". Jean Joubert fait partie de ce nombre étonnant d'hommes et femmes qui sont venus à Montpellier et, par leurs talents et leurs connaissances, se sont distingués des autres.
 
Le jour où Jean Joubert s'est installé à Montpellier, il connaissait déjà bien le monde : des études à la Sorbonne, des séjours en Angleterre, en Allemagne et aux États-Unis faisaient de lui un homme capable de comparer et prêt à choisir le milieu qui lui convenait le plus. Il découvre le Sud de la France qui, selon lui, a une influence décisive sur ses œuvres. Il écrit, mais il est aussi prêt à transmettre son talent aux jeunes : pendant des années, il enseigne la littérature anglo-américaine à l'Université Paul Valéry.
 
Aujourd'hui, Jean Joubert vit pour ce qu'il aime. Plus ou moins retiré à la campagne proche de Montpellier, il se consacre à l'écriture. Mais il n'a pas non plus oublié ceux qui ont envie d'apprendre et de profiter de ses talents pour avancer eux-mêmes : il est actif en tant que président de la Maison de la Poésie Montpellier Languedoc.
Texte : copyright 2012, Doris Kneller

vendredi 16 décembre 2011

Hélène Mandroux et les services de secours de Montpellier

Lorsque, comme chaque année à la même époque, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, fait la tournée des services de secours de la ville, il est temps de réfléchir à l'efficacité de ces services, à leur proximité avec les Montpelliérains et, aussi, à la question si les Montpelliérains ont développé le réflexe d'y faire appel, en cas de besoin.
 
Les Montpelliérains connaissent bien l'Hôtel de Police près du Lez avec le Commissariat Central et la caserne des pompiers à Mosson que Hélène Mandroux visitera lundi prochain. Selon un sondage réalisé par l'équipe de Montpellier Presse Online auprès d'une trentaine des habitants de Montpellier, tout âge confondu, les Montpelliérains sont fiers de leurs pompiers et apprécient leur efficacité. L'Hôtel de Police, par contre, évoque des sentiments contradictoires - d'un côté, la présence du Commissariat est considérée comme nécessaire, d'un autre côté, quelques-unes des personnes interrogées partagent l'opinion d'une dame d'une quarantaine d'années qui proclame que "c'est bien beau d'avoir des policiers, mais il vaut mieux de ne jamais avoir affaire à eux..."
 
Toutefois, il y a toujours des personnes qui ne savent pas distinguer les différents services de la force de l'ordre. Ils confondent l'Hôtel de Police avec la police municipale et critiquent le Commissariat pour des services qui, selon eux, ne sont pas rendus par les policiers de la ville. "Ils ne sont pas là pour nous", critique un monsieur d'une soixantaine d'années, "ils ne sont jamais là où on a besoin d'eux."
 
Lorsqu'on évoque les services des maladies infectieuses, de cardiologie et de médecine générale à l'Hôpital Arnaud de Villeneuve, également sur la liste des visites de Hélène Mandroux, beaucoup de Montpelliérains ne font que hausser les épaules. "Pourvu que j'aie jamais besoin d'y mettre le pied", remarque une étudiante, et une dame d'une quarantaine d'années prononce ce que d'autres n'osent à peine penser : "On sait que ces services existent, mais dans la vie de tous les jours, on ne veut pas le savoir. Moins on en parle, mieux ça vaut."
 
Les bénévoles du Samu social, de la quatrième station de l'inspection de Hélène Mandroux, évoquent généralement de l'admiration. "Formidable", assure un Monsieur d'une trentaine d'années, "vraiment formidable. Ces gens-là font beaucoup de bien." Toutefois, à la question s'il pourrait nommer les services rendu par le Samu social, il reste vague : "Il s'occupe des pauvres et aide les gens dans le besoin."
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

mercredi 14 décembre 2011

Exposition d'art à St Ravy : la consommation et "Tout doit disparaître"

C'est une exposition qui tombe "à pic". Au milieu de la saison qui se veut la plus orientée vers la consommation, trois créatrices issues de l'éco le des Beaux-Arts à Montpellier se sont réunies pour se moquer un peu de la société de la consommation, mais surtout pour faire réfléchir et communiquer leurs propres réflexions.
 
L'exposition à la Galerie St Ravy où Elizabeth de Marcy Chelin, Chloé Formosa et Ganaëlle Maury - avec participation de Séverine Sayn, Emilie Roy, Joanna Carillo, Romain le Roux, Léa Navarro et Marielle Rossignol - présentent les œuvres créées dans leur atelier à Montpellier, nommé "La Capsule". Un peu ironiquement, les trois artistes l'ont appelée "Tout doit disparaître", une allusion à tout ce que, dans notre culture, est inutile et superflu. Elles montrent leur créativité et, en même temps, elles s'interrogent - et interrogent le public - sur la vie et la mort, la consommation et le quotidien.
 
Les installations que le public découvrent à St Ravy se veulent ludiques, même éphémères - tout comme la consommation. Les artistes veulent que le public puisse interagir avec leurs créations, les toucher, déplacer, participer. Les dessins figurent à côté de l'art plastique qui s'harmonise avec la couture, l'illustration et les expressions sonores de Gaëlle Scali.
 
Elizabeth de Marcy Chelin qui n'a pas seulement passé le Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique à l'école des Beaux Arts de Montpellier, mais est aussi titulaire du Higher School Certificate de Cambridge, est une artiste pluridisciplinaire. Elle crée des broderies, des dessins, des collages, elle prend des photos et écrit aussi des textes.
 
Chloé Formosa, également diplômée de l'école des Beaux-Arts à Montpellier, est spécialisée au dessin et crée des installations en bois. Elle revendique l'influence du surréalisme, de l'absurde, du symbolisme et de la science. Elle dit de son travail qu'il se situerait souvent "à la frontière entre l'illustration et l'art", parlant de la condition humaine au quotidien.
 
Ganaëlle Maury, comme ses deux collègues diplômée de l'école des Beaux-Arts à Montpellier, crée dans le domaine du Webdesign, le graphique design et la communication visuelle. Elle dit d'elle-même qu'elle fait pénétrer dans l'art des éléments étrangers à l'art pour interroger les valeurs des préoccupations quotidiennes de notre société.
 
L'exposition se tient à la Galerie St Ravy à Montpellier, du 16 au 24 décembre 2011.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

dimanche 4 décembre 2011

Hélène Mandroux, présidente des villes universitaires

La ville de Montpellier n'est pas seulement connue plus ou moins partout dans le monde pour son système de trams et de parkings, elle ne tient pas seulement la première place dans le palmarès des villes où les Français ont envie de vivre, et elle n'est pas seulement nommée la Capitale française de la biodiversité - en plus de tous ces honneurs, son maire est aussi la Présidente de l’Association des Villes Universitaires Françaises (AVUF).
 
Il est vrai que les étudiants se sentent bien à Montpellier - ce n'est pas pour rien que Montpellier tient la troisième place dans le palmarès des villes étudiantes. Ainsi, ce n'était que naturel que la ville près de la Méditerranée a été choisie pour accueillir le "Cycle de colloques Européens" traitant du rôle des villes dans l'Europe universitaire auquel une centaine de représentants de la France et l'Europe ont participé.
 
Ainsi, on a discuté sur la nature des relations entre les universités et les territoires. L'AVUF a constaté que, dans les dernières années, les villes ont largement investi dans les universités et qu'il serait temps de se rendre compte de l'impact de ces investissements sur l'économie locale. Les représentants des villes étudiantes étaient d'accord que la réputation de l'université d'une ville "déteint" sur celle de la ville elle-même.
 
À la fin de la rencontre, les membres de l'Association des Villes Universitaires de France ont décidé en unanimité que Hélène Mandroux, maire de Montpellier, mérite de rester la présidente de l'association pour les trois ans à venir.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

lundi 21 novembre 2011

Montpellier lutte contre les cambriolages

La ville de Montpellier, en collaboration avec la préfecture de l'Hérault, renforce ses mesures contre les cambriolages.
 
Ainsi, le dispositif de surveillance des appartements et maisons des habitants de Montpellier, Lattes et Pérols qui sont en vacances a été perfectionné par l'instauration d'un site Web. Désormais, les Montpelliérains et leurs voisins des deux communes n'ont plus besoin de se déplacer dans un commissariat. Il suffit de remplir un formulaire pour que la police assure des passages réguliers au domicile du vacancier.
 
Si la mairie de Montpellier et la préfecture de l'Hérault s'engagent à tel point à aider les habitants de trois communes à se protéger contre les cambriolages, ils ont certainement leurs raisons. Et, effectivement, depuis 1960, la délinquance générale à Montpellier a augmenté de 11 pour cent et les cambriolages même de 12,5 pour cent. Ainsi, le taux de cambriolage à Montpellier est de plus de 2,5 fois plus important qu'au niveau national.
 
Les victimes des cambriolages ne sont pas forcément les plus riches. Les butins les plus convoités sont des ordinateurs, des consoles de jeu, les téléviseurs et les téléphones portables.
 
Au contraire de ce que pensent beaucoup de Montpelliérains, le risque n'est pas le plus élevé pendant la nuit, mais plutôt en fin d'après-midi ou au début de la soirée, au moment d'un va-et-vient incessant dans les immeubles qui rend les voisins moins vigilants. C'est pourquoi la police a mis en place à certains points du département des contrôles systématiques des cargaisons des voitures, notamment à "l'heure chaude" en fin d'après-midi.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

lundi 7 novembre 2011

Les intempéries à Montpellier : inondations, dépressions et rhumes

Lorsqu'il pleut à Montpellier, personne n'est préparé : plus de 20 personnes sur la cinquantaine de Montpelliérains interrogés par Montpellier Presse Online ne possèdent pas de parapluie, et plus de 10 personnes n'ont même pas d'imperméable...
 
Officiellement, le bilan de cette semaine de pluie et oranges extraordinaires pour un département du Midi n'est pas trop mauvais : selon la préfecture, 1549 sapeurs-pompiers - dont 500 volontaires - se sont activés dans le Hérault pour aider les victimes de l'eau, intervenant exactement 442 fois. Malgré leur engagement, il y a toujours une vingtaine de routes qui sont bloquées par des inondations, et à Lodève et Aniane, la seule eau potable est vendue en bouteilles.
 
Toutefois, pas tout le monde prend à la légère le bilan des intempéries. Ce que le rapport de la préfecture trace avec les mots "Une victime est à déplorer" laisse réfléchir pas mal de gens. "Une société comme la nôtre", exprime un Monsieur dans la cinquantaine l'inquiétude générale, "peut-elle 'permettre' la mort d'un SDF, même dans une situation extraordinaire ? Oui, bien sûr", ajoute-t-il avec une voix sarcastique, "il ne s'agit 'que' d'un SDF, mais une vie est une vie, n'est-ce pas ?
 
Ceci à part, les habitants de l'Hérault se plaignent d'un grand nombre de rues inondées qui ne sont pas entrées dans les statistiques de la préfecture. "Dans notre rue", raconte une dame de Pérols, "coulait une véritable rivière. La nuit, les gens se sont précipités pour monter les voitures sur les trottoirs. Mais personne n'a appelé les pompiers", ajoute-t-elle, "la mairie n'a probablement jamais su que la rue était inondée." Scénario similaire à Prades-le-Lez : "J'avais peur", explique une habitante, "que ma voiture serait emportée par les flots dans la rue."
 
Avec les pluies, la vague des grippes et des rhumes est arrivée. Mais pire qu'un nez qui coule : les dépressions qui se sont emparées des personnes qui ont l'habitude de planifier leurs loisirs sans se soucier de la météo. "À Montpellier, les gens annulent leurs rendez-vous dès qu'il pleut. Ils ne bougent tout simplement plus", déplore une dame dans la trentaine qui, comme elle dit, est "familière" avec les pluies parisiennes. "Ainsi, les jours de pluie sont affreux. On reste seul devant la fenêtre et regarde l'eau tomber... Ça donne envie de s'enfuir. Ou de se suicider."
Texte : copyright 2011, Doris Kneller