dimanche 9 octobre 2011

Le dédoublement de l'autoroute A9 et le TGV Languedoc-Roussillon

En 2006, les divers ministres - comme, par exemple, celui de l'écologie ou son collègue du développement durable - pensaient encore qu'un dédoublement de l'autoroute A9 autour de Montpellier serait du luxe superflu. Finalement, après de longues discussions, on avait décidé de revoir la question cinq ans plus tard.
 
Entre-temps, ils ont changé d'avis : si cela plaît aux écologistes ou non, un morceau de quatre ou six voies parallèle à l'ancien autoroute sera ajouté à l'A9. Placé plus au sud que l'A9 actuelle, il contournera Montpellier sur 12 km entre Saint-Jean-de-Védas et Baillargues, tandis que la partie actuelle sera transformée en ce que le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) appelle un "boulevard urbain" dont pourra profiter aussi le transport en commun. Si tout va bien, les travaux seront terminés en 2017.
 
Mais pendant la planification de la nouvelle tranche d'autoroute, on a quand même pensé à l'écologie : initialement, on avait prévu de dédoubler l'autoroute entière au lieu de se contenter de 12 km. Or, l'idée initiale, comme ont constaté les responsables, serait allée à l'encontre du "respect des riverains" et de la biodiversité - et, bien sûr, également du budget du ministère du transport. Mais l'esprit écologiste va encore plus loin : pour limiter les dégâts environnementaux, le tracé du futur morceau de l'A9 sera lié à celui du futur TGV Languedoc-Roussillon qui ne touchera ni Nîmes ni Montpellier.
Texte : copyright 2011, Doris Kneller

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